Saleté de dispraxie
Je m'appelle Axel Marlot et je vais vous révéler ma plus grande tristesse. Depuis le début de cette année scolaire, celle de mon entrée en troisième, et même depuis la sixième, je n'ai pas d'amis et pendant 3 ans, j'étais harcelé, j'étais au fond du gouffre
Je n'avais pas le moral, je mangeais tout seul à la cantine, j'étais frappé, insulté, humilié et personne ne m'aidait, pourtant tout le monde le voyait.
Au fond, je croyais que je méritais toute cette haine envers moi car j'étais faible et fragile, la parfaite victime ... mais en plus de ça, les classes où j'étais ne ma parlaient pas donc j'étais le petit graçon seul et qui ne parlait pas.
On m'insulte de gros porc, d'handicapé, de monstre de foire, de trisomique .... on me frappe comme je l'ai dit. J'ai même eu la dent cassée par un sixième l'année dernière. Donc tout le monde m'a renié et m'a détesté. Je ne savais pas ce que je devais faire.
C'était de ma faute, tout le monde avait raison. J'étais une honte pour ma classe et pour tout le collège.
Et tout ce que je poivais faire c'était de pleurer seul dans les toilettes et de me faire vomir car j'avais honte de mon corps, je me dégoutais.
Et quand je mangeais seul, je pleurais et je me réfugiais dans la nourriturequand ça n'allait pas. Il se disait tous que je devais mouriret je le croyais moi aussi mais une personne m'a aidé. C'était ma meilleure amie, c'était ma chienne.
Et quand elle est morte, je repensais à ce qu'elle me faisait penser, l'espoir.
Si après ces 3 années, ça s'est bien passé, pour ma rentrée de troisième, tout recommence.
On se moque de moi, je n'ai pas d'amis et je mange tout seulaprès tout ce que j'ai vécu cela recommence et bien sur, aucune personne de ma classe ne me soutenait ni me parlait.
Je pense qu'une personne comme moi et quand même gentil mais je n'ai pas ma place avec eux.
C'est dommage qu'ils ne puissent pas lire ceci car je pense qu'ils me verraient autrement mais même cela ne serait pas sûr, car je suis quand même mis à l'écart depuis que mon professeur de musiqueleur a parlé.
Mais je veux juste me faire des amis qui ne me rejetteraient pas.
Cela ne m'arrivera jamais à cause de cette dyspraxie qui me suivra jusqu'à mourir.
Si seulement j'étais comme les autres, si seulement je ne trainais pas cette dyspraxie derrière moi comme un homme attaché à son chien par une chaine.