Mon expérience avec un légionnaire romain
Mon expérience avec le légionnaire romain
Le vendredi 13 décembre 2019, un employé du Musée et Site archéologique de Bavais, chargé de venir dans les écoles, est venu faire une intervention aux classes latin de 5ème.
-Il a expliqué le mode de vie des légionnaires romains et leur équipement ainsi que leurs répartitions dans l’armée :
Ils viennent dans l’armée pour un période 20 ans, pour surtout gagner de l’argent. Il
sont nourris et logés et répartis dans des camps par centuries (des groupes de soldats)
Chaque jour, ils parcourent des kilomètres avec 40 kilos d’équipement à porter sur le dos.
Il existe plusieurs grades de légionnaire romain qui sont plus ou moins importants. On les reconnaît grâce à la crinière qu’ils posent sur leur casque ou grâce à une peau d’animal qu’ils portent. La légion romaine est divisée en 10 cohortes qui contiennent chacune 4 centuries et chaque centurie comporte 100 soldats. Ce qui correspond à 4 000 légionnaires ! Plus les 120 éclaireurs et cavaliers qui partent en avant. Voici une image de la légion romaine :
Contrairement à ce que l’on croit et contrairement à la BD Astérix, les légionnaires romains ne sont pas tous habillés pareils : ils n’ont pas la même tunique, ni même la même couleur de tunique. Comme équipement, ils portent un casque, une tunique avec par dessus une armure de fer, des sandales, un javelot, un glaive (rangé dans un étui) et un bouclier. Voici une image de l’équipement du légionnaire romain, avec les noms en français et en latin :
- Il nous a entraîné comme les légionnaires de l’époque :
Il nous a d’abord fait un test de recrutement avec les ordres à respecter. Finalement, on a tous été recrutés et on a continué notre entraînement. Un ans plus tard, on commence notre parcours dans l’armée. On fait notre premier combat et nous sommes le seul groupe entier survivant. La personne qui nous commande nous le dit mais rajoute aussi qu’on est le seul groupe à avoir reculé et nous dit que pour la peine, un dixième du groupe va mourir. Il met en place un système qui fait en sorte que ce n’est pas lui qui choisit ceux qui vont mourir : chacun doit piocher une pierre dans un sac et les deux personnes qui auront les pierres noires vont mourir. Avec une autre personne, j’ai pioché une pierre noire et j’ai été tué (pas vraiment) avec une reconstitution d’un vrai glaive.
Baptiste Vandeville 5F